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Suivre cette ligne, projetée au sol, qui délimite les ombres des résineux plantés un peu plus loin. Entre deux. Faux funambule. Aller, retour, aller, retour, aller, retour... La ligne qui définit mon chemin, à l’image d’une promenade, hors des chemins normalisés par la butte, le terrain de jeu, et même le cadre. Les ombres s’allongent, les arbres grandissent au sol à mesure que le soleil se couche et remplissent bientôt l’espace. Je disparais. Le temps. J’expérimente ici un temps non rationnalisé par des nombres. J’expérimente le temps perçu, ressenti, «naturel», dicté par le soleil.

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